[Avant-première]
pen by ~Dm3t-7zen, on DeviantArt.
Il faut bien que je vous aime, pour écrire deux articles aujourd'hui, rien que pour vous. C'est presque plus que tout ce que j'ai pu gribouiller pendant l'année dernière. Mais c'est plus fort que moi : chaque jour, il faut que je prenne la plume pour écrire quelques mots, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Mais là n'est pas le sujet. De toute façon, vous vous moquez bien des tourments qui peuvent hanter mes nuits, des douleurs qui peuplent mes journées. Non, ce qui vous importe, et c'est la raison pour laquelle vous venez sur ce blog (du moins je le pense), c'est de lire les quelques histoires sans prétentions que votre serviteur met à votre disposition. J'aime à penser qu'au moins un d'entre vous a déjà lu en entier attentivement l'une de mes nouvelles.
Mais je ne me fait pas beaucoup d'illusions...
C'est de ma faute, bien entendu, entre un style lourdaud et des scénarii bancaux, cela à de quoi en faire fuir plus d'un.
Mais encore une fois, je m'égare (ce qui est un bien grand défaut, pour quelqu'un censé resté centré sur son idée, et la poursuivre jusqu'au bout, jusqu'au moment où elle deviendra un texte prêt à être lu). Non, ce dont je voulais vous faire part, c'est une sorte "d'avant première", un léger aperçu des histoires que vous pourrez trouver ici pendant les prochains mois.
- Le Bon, le Beau, le Fort et le Sot, ou l'histoire des trois Rois et demi. Sous ce titre (un peu) long, se cache une histoire toute simple, dont l'idée m'est venue en Angleterre, alors que je méditais (synonyme littéraire de "piquer un somme discrètement") dans les ruines d'un vieux château. Elle prendra la forme d'un conte, et sera de taille moyenne. Si l'idée maîtresse me semblait tout à fait ravissante en Angleterre, elle me semble d'une niaiserie incroyable revenu en France. Mais après tout, on ne peut connaître la qualité d'un texte inachevé. Peut-être se transformera-t-il en cours de route en un texte que j'oserai présenter à votre regard critique (si intimidant !).
- Le Mauvais Élève. Un peu plus court, le titre. C'est vrai. Mais pas très original non plus. "Passable", quoi. Inspirée cette fois-ci par une histoire croisée sur un forum, qui m'a touché. Le récit prendra ses racines dans le lointain Japon, là où "courage" est un mot qui synonyme de "grandeur". Il faut dire que cette civilisation m'intrigue et me fascine de plus en plus, et que j'en apprécie de plus en plus la philosophie, à travers les minces aperçus que peuvent me donner mes lectures. L'histoire sera un peu plus étoffée que celle des Trois Rois et demi, et racontera les déboires cuisants d'un mauvais élève, un tantinet obstiné, qui essaiera jusqu'au bout, malgré son inaptitude flagrante à faire quoique soit de bien, de prouver à tous que lui aussi peut être un "grand".
- Pour la troisième et dernière histoire, dont je suis encore en train d'écrire le premier jet, l'ébauche de ce qu'elle sera plus tard, je n'ai pas encore trouvé de titre appétissant. Selon moi, tout est dans le titre. C'est lui qui accroche le lecteur, qui donne la première mesure, l'esprit qui anime votre texte, et je m'en voudrai d'en trouver un à la va-vite, sans aucune réflexion. Ce sera une longue histoire, inspirée par une artiste que j'apprécie beaucoup, Hélium Vola. Dans une de ses chansons ( Losespruch), on entend le chant d'une femme, accompagnée seulement par le chant du vent. Aussitôt, sans même comprendre les paroles, l'histoire de cette femme est née dans mon esprit. Et elle naîtra dans le votre (du moins je l'espère) une fois l'histoire achevée. Pour cette nouvelle-ci, je pense faire quelque chose de plutôt réussi et d'original, au vu des quelques pages pour l'instant écrites.
Voilà, vous savez à quoi vous en tenir pour mes prochaines nouvelles.
Un dernier mot, pour clore ce billet. Iris est mort. Je ne pense plus signer de ce nom mes textes. Ce pseudonyme, ce n'est plus moi. J'ai décidé de changer radicalement de style, de rompre avec cette façon d'écrire si lourde et tarabiscotée, avec des adjectifs au kilos et des phrases à rallonge. Je tenterais de revenir à un style plus simple, plus épuré, mais sans pour autant être niais ou enfantin. Non, ce sera... différent. Des cendres d'Iris est en train de naître une nouvelle plume, déjà impatiente de prendre son envol vers l'infini bleuté des histoires qui n'ont pas encore été racontées.
(oui, alléger le style ne sera pas une mince affaire...).
Amicalement
Votre serviteur.
Edit: Un grand merci à Agnès pour sa relecture attentive. ;)